Jeudi 29 avril 12h30
Concert-lecture
Catherine Arnoux, violon
Sébastien Jaudon, piano
Anne Rauturier, comédienne
«Correspondance»
Robert Schumann Sonate pour violon et piano n°1 en la mineur op. 105
Clara Schumann / Johannes Brahms Variations « croisées » sur un thème de Robert Schumann op. 20 et op. 9
Johannes Brahms Sonate pour violon n°2 en la majeur op. 100
avec le CRR de Grenoble
plein tarif 17 € – adhérent 13 € – réduit / clé 8 €
Un récital autour d’œuvres pour violon et piano de trois grands musiciens du XIXe siècle intimement liés : Clara et Robert Schumann et Johannes Brahms. La comédienne Anne Rauturier lira des textes issus de la très riche correspondance que ces trois fortes personnalités ont échangée de nombreuses années durant et qui constitue un témoignage sensible et poignant de leur vie et de leur art.
L’opus 99 Bunte Blätter de Robert Schumann a inspiré deux ensembles de variations : l’opus 20 de Clara Schumann et l’opus 9 de Johannes Brahms.
Jeudi 8 avril – 19h30 : Chiara Bertoglio
Récital de piano : Chiara Bertoglio remplace Vito Lattarulo
Robert Schumann
Papillons op. 2
Scènes d’enfants op. 15
Arabesque op. 18
Franz Schubert
Sonate D. 959
Née en 1983, Chiara Bertoglio commence à étudier la musique à l’âge de trois ans. À seize ans elle obtient brillamment son diplôme au Conservatoire de Turin avec mention d’honneur. En Suisse, l’année suivante, elle reçoit le prestigieux prix de Virtuosité, avec félicitations du Jury. En 2003, elle est la plus jeune musicienne de l’histoire de l’Académie Nationale de Sainte-Cécile à terminer le cours triennal de perfectionnement. Malgré son jeune âge, elle a déjà joué au Carnegie Hall de New York, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Mozarteum de Salzbourg et à l’Institut Chopin à Varsovie. Elle associe à sa carrière de pianiste l’étude de la musicologie, en préparant actuellement un doctorat à l’Université de Birmingham.
Elle interprètera à l’auditorium un programme placé sous le signe de l’enfance. Papillons,le premier en date des « carnavals » de Schumann, donne le ton : on y reconnaît les jeux de l’enfance, mêlé au trouble des premières amours de l’adolescence romantique et passionnée. Dans les Scènes d’enfants, Schumann déploie tout son talent : l’enfance dont elles nous parlent n’est pas peinturlurée et ne consiste pas uniquement en jeux, en sourires et en bonds de joie. Le secret de ces scènes et de leur étrange pouvoir, c’est de nous dire aussi le chagrin, la peur, la souffrance qui constituent la part d’ombre de ce vécu lointain.
Un récital d’humeurs changeantes avec enfin une sonate de Schubert tour à tour vive et ingénue ou sourde et poignante, qui nous rappelle que le rire est toujours l’inéluctable envers des larmes.